Les cryptos-actifs font maintenant partie intégrante de l’univers d’investissement des épargnants Français. Mais cette classe d’actifs reste complexe à apprivoiser et souffre encore d’un déficit d’image. Alors est-il pertinent de l’intégrer au sein d’une allocation patrimoniale ?
En tant que professionnel indépendant de la gestion de patrimoine, apporter du conseil sur des crypto-actifs reste très délicat. La réglementation sur le sujet reste floue au regard des obligations et du devoir de conseil qui encadrent l’activité.
La loi Pacte permet déjà aux CIFs de conseiller un produit dont le sous-jacent est un crypto-actif par l’intermédiaire d’un investissement dans un FPCI (Fonds Professionnel de Capital investissement) ou dans un FPS (Fonds Professionnel Spécialisé) qui peuvent investir dans la limite de 20 % de leurs actifs dans des crypto-actifs. Ces fonds qui peuvent être éligibles à l’assurance-vie permettent d’avoir une exposition indirecte aux actifs numériques.
Cependant, ces fonds sont soumis à des critères d’éligibilité spécifiques (investisseur professionnel ou contrepartie éligible au sens AMF) en plus des obligations habituelles relatives au conseil approprié, ce qui restreint d’office le public cible.